deces de marc bourrez

 

MARC BOURREZ  a quitté la région parisienne en 1988 après un infarctus du myocarde et un double pontage, pour venir s’installer en Picardie. Son souhait était de "retrouver la nature", pour y élever des chiens de chasse, en l’occurrence des épagneuls bretons et des setters anglais, et pour chasser avec ses chiens.

ll a ainsi pensé et réalisé en grande partie de ses propres mains, les aménagements d’une vieille maison de Fort Mahon en l'adaptant aux nécessités de l'élevage.

 

La première portée d'épagneuls bretons naîtra en 1990 avec sa première chienne, DIVA DE LA VALLEE VIOLETTE, qu'il avait présenté en exposition et en concours de travail. Il élèvera ainsi pendant 19 ans avec succès dans les deux races, l'épagneul breton et le setter anglais. Sa vision de l'élevage était guidée par l'amour qu'il portait à ses chiens. Il disait : Je vis "chez mes chiens". Quelles que soient les difficultés rencontrées, le fil conducteur qu'il s'était donné était avant tout le bien-être de ses chiens, même s'il avait l'art de pousser un  "coup de gueule" pour un chien qui aboyait trop.

 

En 2001, il sera frappé de nouveau par la maladie, et sera atteint d'une cécité totale. A partir de cette date, sa vie a basculé, mais son amour pour ses chiens en a été encore renforcé, si c’est possible. Ils sont devenus un soutien moral, une "bouée de sauvetage". Et certains 'Baie des Gabions' ont d’ailleurs été élevés en grande partie sur ses genoux.

 

En mars 2009, il apprendra qu'il est aussi atteint d'une leucémie. Lors de ses nombreux séjours à l'hôpital, son départ était toujours accompagné des mêmes recommandations à son épouse : "Soigne bien mes toutous"

 

Marc, nous te souhaitons de trouver la place que tu mérites, au paradis des chiens.